Flop chef : La recette !

Flop chef : La recette !

Non

Vous ne ratez jamais une seule émission culinaire et dès que qu’elles se terminent vous sautez dans votre tablier pour régaler vos convives des meilleures pâtisseries faites maison. Mais voilà, celle du pâtissier d’en face ne sont pas forcément meilleures, de quoi semer le doute quant à son appellation « fait maison ». Dans cet article, découvrez nos astuces pour démasquer les tricheurs !

Fait maison oui, mais dans quelle maison ?

Le pâtissier au bout de la rue affiche avec fierté le « fait maison » sur son enseigne, mais ses conceptions ne font pas honneur à cette devanture. Au point que le doute s’est installé dans le voisinage et que vos pâtisseries « faites dans votre maison » semblent même meilleures que les siennes. Certes, le four à pâtisseries que vous vous êtes offert à Noël dernier ne fait pas rire les mouettes (même les mouettes rieuses), mais ce n’est pas votre métier, donc vous n’en tirez aucun bénéfice, si ce n’est la satisfaction gustative des chanceux à qui vous laisser goûter vos savoureuses créations.

Comment démaquer les faussaires de la gastronomie ?

Il existe en effet plusieurs méthodes, outre la torture psychologique destinée aux aveux du ou des suspects, dont nous ne parlerons pas aujourd’hui pour d’évidentes questions d’illégalité et de moralité. Pour commencer, on vous conseille de bien observer la vitrine. Si elle est garnie et qu’elle propose une liste de produits longue comme le bras d’un homme qui a le bras long, ce n’est pas bon signe. S’il y a beaucoup de sortes et en quantité, cela signifie qu’il faut beaucoup de temps pour les produire. De plus, il faut bien faire attention à leur aspect, si vous en faites chez vous, vous voyez bien que vos 3 éclairs ne se ressemble pas en tout point. Alors s’il y en a 10… En France, seulement 1% des pâtisseries sont artisanales et faites sur place. C’est là qu’il faut du personnel à chaque poste, un savoir-faire indéniable doublé d’une maîtrise irréprochable et des matières premières d’excellente qualité.

On a dit “pas de tortures”, mais on n’a pas dit “Jacques a dit pas de question”. Parlez au vendeur ! L’air de rien, posez-lui des questions sur la provenance des produits ou les horaires de travail. Vous verrez très vite si Philippe Etchepresque connaît son métier ou s’il cherche les bonnes réponses. Comparez ! Comparer avec d’autres pâtissiers permet de se faire un rapide avis sur la question. On regarde la texture, on goûte et on compare les prix, aussi. Nul doute que vous ferez rapidement la différence entre de bons produits et des ingrédients de moins bonne qualité ou un savoir-faire moins poussé. Avec tous ces conseils, le Sherlock Holmes qui est en vous n’aura pas besoin d’une enquête de 400 pages ou d’une heure trente de film pour démêler le vrai du faux et accuser le colonel Gâteau dans la boulangerie avec le rouleau à pâtisserie. Même sans ce bougre de Watson !