Soigner les maladies de peau avec Nerisone

Soigner les maladies de peau avec Nerisone

Non

Nerisone est un médicament utilisé pour la prise en charge de certaines maladies cutanées accompagnées d’inflammations comme les allergies, le lichen, le prurigo, le lupus, la dermatite séborrhéique, l’eczéma, la dermatite atopique ou le psoriasis. Classé dans la classe pharmacothérapeutique des diflucortolone, Nerisone est un dermocorticoide d’activité forte agissant sur certains processus inflammatoires et sur l’effet prurigineux relatif à cela. Vasoconstricteur, le médicament inhibe la multiplication cellulaire.

Dans quels cas Nerisone est-il prescrit ?

Nerisone est prescrit pour le traitement de l’eczéma de contact, de la dermatite atopique, la lichénification. L’utilisation de Nerisoneest également indiqué en cas de dermite de stase, de psoriasis, de prurigo non parasitaire, de dyshidrose, de lichen scléro-atrophique génital, de granulome, de lichen, de lupus érythémateux discoïde, de pustuloses amicrobiennes palmoplantaires, de dermite séborrhéique à l’exception du visage, de traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde. Nerisone est aussi recommandé en cas de piqûres d’insectes et de prurigo parasitaire après traitement étiologique.

Présentation et composition

Nerisone contient du diflucortolone valérate comme substance active. Les excipients communs du médicament sont la paraffine liquide et la vaseline. Les excipients suivants sont spécifiques à certaines formes du médicament : acide édétiue sel de Na, alcool stéarylique, carbomère, cire blanche, cire microcristalline, dehymuls E, eau purifiée, macrogol 400 aloconoates, macrogol stéarate, P-hydroxybenzoate de méthyle, P-hydroxybenzoate de propyle, ricin huile hydrogénée, sodium hydroxyde.

Nerisone est disponible sous différents noms de marque et sous différentes présentations. On distingue la crème Nerisone, la pommade Nerisone, et la pommade anhydre Nerisone. Mais toutes ces formes se présentent sous forme de crème huileuse.

Posologie

Les applications de Nerisone sont limitées à 2 fois par jour. Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques. Le traitement des grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés. Pour une utilisation rationnelle, il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, d’étaler jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé. Certaines dermatoses comme le psoriasis ou la dermatite atopique nécessitent un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et / ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé, ou en alternant avec une base sans dermocorticoide.

Contre-indications

Ne pas utiliser Nerisone en cas :

  • d’hypersensibilité au diflucortolone
  • d’infection cutanée primitive virale
  • d’infection cutanée primitive fongique
  • d’infection cutanée primitive parasitaire
  • de lésion cutanée ulcérée
  • d’acné
  • de rosacée

Evitez également l’utilisation de Nerisone sur les paupières et sur les seins en cas d’allaitement en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

Effets indésirables possible

Ci-après les effets indésirables de l’utilisation de Nerisone :

  • atrophie cutanée
  • télangiectasie
  • vergeture
  • purpura ecchymotique
  • fragilité cutanée
  • dermatite péri-orale
  • aggravation d’une rosacée
  • retard de cicatrisation des plaies atones
  • retard de cicatrisation des escarres
  • retard de cicatrisation des ulcères de jambe
  • syndrome cushingoïde
  • ralentissement de la croissance
  • insuffisance surrénale aiguë
  • éruption acnéiforme
  • éruption pustuleuse
  • hypertrichose
  • dépigmentation
  • infection secondaire
  • dermatite de contact allergique

Mise en garde spéciale

Nerisone pénètre dans la circulation générale. De ce fait, il peut provoquer des troubles chez les enfants, notamment la croissance ralentie ou le syndrome de Cushing. Ces symptômes disparaissent une fois le traitement interrompu. Cependant, l’arrêt du traitement doit se faire de manière progressive, car une interruption abrupte élève le risque d’insuffisance surrénale aiguë.