L’écotourisme : les rencontres nationales du E-tourisme de Pau donnent le LA !

L’écotourisme : les rencontres nationales du E-tourisme de Pau donnent le LA !

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Face à l’impact écologique massif du tourisme de masse, l’écotourisme tend de plus à plus à s’imposer. La quinzième édition des rencontres nationales du Etourisme de Pau a clairement donné la tendance en la matière : plus question de laisser la question du développement durable de côté en matière de tourisme. C’est désormais une priorité à laquelle clients comme professionnels sont sensibles.

Etourisme : l’engagement durable

Le secteur du tourisme représente à lui-seul 8% des émissions de gaz à effet de serre. Une problématique difficile à ignorer et à laquelle, les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés. Voyager et visiter, en réduisant son empreinte carbone, devient peu à peu une priorité. L’intérêt grandissant pour le bikepacking en est un bel exemple. Cette pratique, alliant camping minimaliste et déplacement en vélo, fait de plus en plus d’émules et ce, jusqu’au bout du monde.

Cette priorité à l’écologie, les organisateurs des rencontres nationales du Etourisme de Pau en ont fait leur cheval de bataille. Fini de lancer des belles paroles en l’air : à la clôture de l’édition 2018, les offices de tourisme étaient invités à s’engager concrètement sur différentes thématiques durables.

Transparence, valorisation de l’environnement, des ressources locales, voici les grandes lignes de bataille. Plus question non plus d’aller chercher des touristes à l’autre bout du globe, l’objectif est de limiter l’empreinte carbone en stimulant le tourisme local.

Différentes régions de France ont ainsi emboîté le pas : de l’Auvergne-Rhône-Alpes à la Nouvelle-Aquitaine, on s’attache désormais à sensibiliser le public à la cause environnementale et à la fragilité du patrimoine naturel, et on s’engage dans des gestes responsables.

Pour tous les participants des rencontres Etourisme de Pau, le but est clair : il faut parvenir à opérer un changement radical dans les pratiques touristiques dans les cinq à six ans à venir sinon, il sera trop tard. La France a la possibilité, voir le devoir, de s’imposer comme un leader et un modèle en matière de tourisme vert.

Une tendance mondiale

Mais les Français ne sont pas les seuls à prendre le parti de l’écotourisme. A travers le monde, les initiatives pour responsabiliser les touristes et les inciter à réduire leur empreinte carbone, se multiplient. En Finlande, par exemple, un hôtel, dont l’ouverture est prévue en 2022, devrait proposer à ses clients d’indexer le prix de leur séjour sur leur empreinte carbone. Moins vous consommez d’eau, d’électricité, moins vous faites changer les draps, moins vous payez.

De nombreux hôtels modifient également leurs pratiques pour obtenir des écolabels. Ils proposent ainsi à leurs clients de changer les draps et serviettes moins souvent, ou encore, font des aménagements pour limiter les consommations d’eau et d’électricité.

Sur ce sujet, la Malaisie et la Réunion font office de bons élèves. La première a résolument axé sa campagne touristique pour 2020 sur l’écotourisme, tandis que la seconde, avec un patrimoine naturel protégé et classé à l’UNESCO, ne compte pas moins de huit hôtels certifiés Écolabel Européen.

Un bon point pour la planète : l’écotourisme a résolument le vent en poupe !