
Comment réussir une réanimation cardiaque-pulmonaire ?
La réanimation cardio-pulmonaire est une procédure d’urgence vitale en cas d’arrêt cardiaque. Cette gêne s’explique par la cessation inattendue du fonctionnement du cœur, interrompant la circulation sanguine dans tout le corps.
Si une réanimation est effectuée rapidement, elle maintient un flux sanguin minimal vers le cerveau et les autres organes vitaux en attendant l’arrivée des secours médicaux professionnels. C’est donc une assistance qui permet de véritablement sauver des vies. Découvrez ici les étapes clés pour la réussir.
Comment reconnaitre un arrêt cardiaque ?
Reconnaitre qu’une personne est dans une situation d’arrêt cardiaque est la première étape pour réussir une réanimation. Pour cela, vérifiez les signes d’alerte tels que l’absence de réponse de la victime à des stimuli, une respiration anormale et une faiblesse palpable du pouls.
En suivant un cours de RCR de la Croix-Rouge Canadienne, vous pourrez développer plus rapidement les bons réflexes dans ces situations. De façon pratique, si vous voyez une personne s’effondrer ou si vous la trouvez inerte, cherchez une réaction en lui parlant et en secouant doucement ses épaules.
Sans réponse, vérifiez sa respiration en plaçant votre oreille près de son nez et de sa bouche pour sentir les mouvements pendant environ 5 à 10 secondes. S’il ne respire pas normalement, pensez immédiatement à le réanimer et appelez les services d’urgence.
Comment réaliser une réanimation cardio-pulmonaire ?
L’objectif de la réanimation est d’empêcher le cerveau et d’autres organes vitaux de subir des dommages irréversibles, en maintenant le flux jusqu’à ce que la fonction cardiaque se rétablisse. Une fois les symptômes d’un arrêt cardiaque reconnu, il est primordial de suivre un processus bien déterminé pour réussir l’opération.
Vérifier la sécurité
Avant d’intervenir, assurez-vous de sécuriser l’espace. Évaluez les dangers potentiels tels que le trafic si l’arrêt cardiaque a eu lieu en ville ou la présence de produits chimiques dangereux par exemple. Si le cadre n’est pas sûr, attendez l’arrivée des secours professionnels.
Compressions thoraciques
Les compressions représentent la partie la plus critique de la réanimation, car permettent de maintenir un flux sanguin minimal vers le cerveau et les autres organes vitaux.
Pour y arriver, placez le talon de votre main au centre de la poitrine de la victime, légèrement en dessous de la ligne des mamelons. Ensuite, placez la seconde main au-dessus de la première et entrelacez vos doigts. Gardez vos bras droits et vos épaules au-dessus des mains.
Vous pourrez alors utiliser le poids de votre corps et de vos bras pour appuyer la poitrine de la victime, en comprimant d’environ 5 à 6 centimètres de profondeur.
En outre, faites des compressions à un rythme régulier d’approximativement 100 à 120 compressions par minute. Laissez la poitrine se relever complètement entre chaque compression sans soulever complètement vos mains de la poitrine de la victime.
Insufflations
Après 30 compressions thoraciques, donnez deux insufflations pour fournir de l’oxygène à la victime d’arrêt cardiaque. Pour ce faire, inclinez la tête de la victime en arrière en utilisant une main sur son front et l’autre sous son menton. Pincez doucement son nez pour éviter les fuites d’air.
Prenez une inspiration normale et placez votre bouche sur celle de la victime, puis soufflez lentement jusqu’à ce que sa poitrine se soulève. Continuez les insufflations jusqu’à ce que la victime montre des signes de vie ou que les secours relaient.
Si un défibrillateur externe automatique est disponible, utilisez-le dès que possible. C’est un appareil qui peut analyser le rythme cardiaque de la victime et délivrer une décharge électrique si nécessaire pour rétablir le rythme cardiaque normal.
Pour finir, il est conseillé d’appeler également les secours dès que l’on constate un arrêt cardiaque.