3 étapes suivies par un inspecteur en moisissures lors d’une inspection
En plus d’affecter l’aspect des murs et des planchers, les moisissures produisent des spores qui engendrent des maladies. Vu cet état de choses, il est recommandé de faire appel à un professionnel dès que vous percevez les moisissures dans votre logement. Pour vous en débarrasser, ce dernier suivra les étapes que voici.
Détermination des sources d’humidité
L’humidité est à l’origine de la naissance des moisissures. Alors la première des étapes mises en exergue par l’inspecteur en moisissures à Montréal est la détermination des sources d’humidité. Pour une détermination efficace, le professionnel en question prend en compte deux volets.
Le premier volet
Il consiste à déceler les activités humaines qui induisent l’augmentation du taux d’humidité relative de l’air intérieur. Avec ce volet, il est possible non seulement de déterminer les habitudes problématiques des occupants, mais aussi de guider ces derniers vers des choix plus sains. Ainsi, la qualité de l’air à l’intérieur du logement sera plus excellente.
Le second volet
Le second volet quant à lui consiste en l’analyse des composants du bâtiment. Cela permettra de repérer la présence non contrôlée d’eau ou d’humidité (les fuites, les infiltrations d’eau et bien d’autres).
Pour réussir parfaitement cette étape, l’inspecteur en moisissure devra se servir de ses connaissances en pratiques de construction (détails architecturaux, systèmes de construction…), caractéristiques des matériaux, principes physiques (phénomène de condensation, etc.).
Test de l’agent de blanchiment
Au cours de la première étape, il est possible de détecter une ou des tâches suspectes. Au cours de cette deuxième étape, le professionnel humidifie la tache suspecte avec de l’eau de Javel ou du chlore non dilué, et ce, pendant 2 heures au maximum. La présence de moisissure est confirmée lorsqu’une décoloration totale ou partielle est observée.
Notez que généralement, la présence de moisissures est symbolisée par des formations duveteuses blanches, la présence des taches vertes, noires ou grises. La perception d’une odeur de moisi ou de terre indique également la présence de moisissures. Par ailleurs, lors d’une inspection, la présence des signes d’infiltration d’eau tels que les cernes et les gondolements sur les revêtements et les éléments d’un bâtiment révèlent des problèmes d’humidité. Ces derniers favorisent l’apparition de moisissures qui peuvent être visibles ou dissimulées derrière les matériaux.
La rédaction du rapport d’inspection
Le rapport d’inspection s’avère également tout aussi important que l’inspection elle-même. Il permet en effet de fournir un rapport détaillé de l’inspection et les conclusions de l’inspecteur en moisissures. Notez que le rapport permet non seulement de présenter la situation aux intervenants concernés, mais aussi de rassembler les données nécessaires à l’analyse du problème et de dresser l’inventaire des habitudes de vie des locataires. Toutes les informations y sont notifiées selon le plan suivant : les données générales, données journalières (date, températures intérieure et extérieure, taux d’humidité à l’intérieur et à l’extérieur), les informations recueillies auprès des locataires, les données résultant de l’inspection visuelle, la liste des faits en rapport avec la situation (fuites d’eau, infiltrations d’eau…) et enfin les photos du logement. Le rapport d’inspection est d’une importance capitale pour assurer un suivi.